Mobilité académique : L’Université de Yaoundé II accueille une session d’information Erasmus+ pour des chercheurs camerounais

Le programme Erasmus+ de l’Union européenne poursuit sa dynamique au Cameroun avec une nouvelle session d'information organisée au Centre d’Études et de Recherche en Économie et Gestion (CEREG) de l’Université de Yaoundé II. 

L’initiative, portée par le Point Focal National Erasmus+, Pr Sigismond Mvele, avec l’appui de l’UE, visait à renforcer la connaissance et la participation des enseignants d’universités aux opportunités offertes par ce programme de mobilité. Destinée principalement aux chercheurs, cette rencontre a permis de mettre en lumière les différentes actions d’Erasmus+ accessibles aux universités, grandes écoles et centres de recherche du pays, les clés pour identifier et répondre efficacement à un appel à projets, les astuces pour formuler un projet compétitif (notamment en matière de pertinence, d’impact et de gestion) ainsi que des témoignages d’anciens porteurs de projets sur les défis et bonnes pratiques. 

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Le Cameroun, moteur dans la sous-région

 

Le Cameroun se démarque aujourd’hui comme l’un des pays d’Afrique subsaharienne les plus actifs dans le programme Erasmus+. Une position consolidée cette année avec un doublement du nombre d’étudiants sélectionnés pour les bourses Erasmus Mundus 2025, dont une majorité de femmes — signe fort d’une ouverture inclusive vers la mobilité académique internationale.

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L’Europe et le Cameroun, partenaires pour l’excellence

 

Depuis des décennies, Erasmus+ soutient la mobilité, la formation et la coopération dans l’enseignement supérieur, la jeunesse, la formation professionnelle et le sport. De nombreux Camerounais — étudiants, enseignants, chercheurs, personnels administratifs — bénéficient de ce levier stratégique pour l’excellence.

Cette session d’information, qui a réuni une trentaine de participants en présentiel et en ligne, s’inscrit pleinement dans cet élan. Elle illustre l’engagement conjoint des institutions camerounaises et de l’UE pour une recherche plus visible et plus connectée. Les échanges ont souligné, entre autres, la nécessité pour les boursiers de mettre à profit les connaissances acquises dès le retour dans leur pays d’origine.