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L'attaque perpétrée dans la province d’Idlib souligne le besoin de paix en Syrie, déclare Mme Mogherini à la veille de la conférence de Bruxelles sur l’avenir de la Syrie et de la région

04.04.2017
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La communauté internationale a le devoir de continuer à coopérer en faveur de la paix en Syrie, en particulier face à des actes aussi terribles que l’attaque chimique perpétrée dans la province d’Idlib, a déclaré aujourd’hui la haute représentante Federica Mogherini.

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«Ce matin, nous avons tous été profondément attristés [...] par l’annonce d’une terrible attaque dans la province d’Idlib. Les armes chimiques sont le pire des crimes de guerre et ceux qui en sont responsables, quels qu’ils soient, devront en répondre», a déclaré Mme Mogherini lors d’une conférence de presse commune avec l’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, à l’issue d’une réunion avec des représentants de la société civile.

«L’impunité n’est pas envisageable, en particulier face à ces scènes terribles auxquelles nous assistons aujourd’hui. Et ce n’est peut-être pas un hasard si cette attaque se produit précisément alors que la communauté internationale — 70 pays et organisations — se réunit pour essayer d'instaurer la paix en soutenant la médiation des Nations unies à Genève, en récoltant des fonds pour l’aide humanitaire, en se tournant vers l’avenir et en examinant comment elle peut aider les Syriens à construire l’avenir du pays», a-t-elle déclaré, faisant référence à la conférence sur l’avenir de la Syrie et de la région, organisée et coprésidée par l’Union européenne, qui aura lieu ce mercredi à Bruxelles.

La conférence sera l’occasion de réfléchir aux moyens d’aider la population syrienne à édifier son propre avenir, grâce à l’aide humanitaire et aux négociations politiques à Genève, et en examinant ce que la communauté internationale peut faire à l’avenir pour reconstruire le pays, une fois qu’une transition politique sera engagée. 

Dans la perspective d'une reconstruction de la Syrie, l’UE a commencé à préparer, avec les Nations unies et les institutions financières internationales, le vaste effort collectif qui sera nécessaire une fois le conflit terminé et un accord politique conclu. 

«Aucun plan de reconstruction ne sera financé avant cela», a souligné Mme Mogherini. «Il est évident que le pays continuera de bénéficier de toute l'aide humanitaire possible. C’est impératif pour nous et, comme vous le savez, l’Union européenne est le premier donateur humanitaire en faveur de la Syrie grâce à la mobilisation, avec nos États membres, de près de 10 milliards d’euros jusqu’à présent. Cet effort se poursuivra, c’est pour nous une priorité. En revanche, l’effort de reconstruction, le financement de la reconstruction, ne débutera qu’à partir du moment où le processus politique sera engagé et où un accord sera trouvé à Genève.»

 

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