Lundi, le président colombien, Juan Manuel Santo, et le leader des FARC, Rodrigo Londoño, ont signé à Cartagena de Indias un accord de paix qui met fin à 50 ans de conflit ayant coûté la vie à plus de 220 000 personnes. Eamon Gilmore, envoyé spécial de la haute représentante en Colombie, a assisté à la cérémonie de signature en présence de Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, et de plusieurs dirigeants du continent américain.

«L'Union européenne s'est tenue aux côtés du peuple colombien durant les négociations et a activement soutenu les pourparlers», a déclaré M^me Mogherini dans un message vidéo. «De la même manière, nous serons à ses côtés pendant la mise en œuvre de l'accord de paix».

Les mesures européennes visant à soutenir la mise en œuvre de l'accord prévoient une aide économique d'un montant de 575 millions d'euros, accordée principalement par l'intermédiaire d'un fonds fiduciaire.

L'accord de paix doit encore être ratifié par les citoyens colombiens lors d'un référendum prévu le 2 octobre. Cette ratification «enverrait un signal positif à l'ensemble du continent (américain) ainsi qu'au reste du monde», a commenté M^me Mogherini. «Il délivrerait un message de réconciliation. Un message démontrant que tous les conflits peuvent prendre fin, lorsque nous contribuons tous à rendre la paix possible».