Déclaration du porte-parole sur des rapports concernant une nouvelle exécution en Biélorussie

20.12.2019

D'après les rapports des défenseurs biélorusses des droits de l'homme, Aliaksandr Asipovich a été exécuté le 17 décembre 2019.

La peine de mort constitue une violation du droit inaliénable à la vie tel qu'il est consacré dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et représente la forme la plus extrême de châtiment cruel, inhumain et dégradant. La peine capitale n'a en outre aucun effet dissuasif sur la criminalité.

L'Union européenne saisit toutes les occasions, comme elle l'a fait tout récemment lors d'une réunion du groupe de coordination UE-Biélorussie, pour rappeler aux autorités biélorusses qu'elle est fermement opposée à la peine capitale en toutes circonstances. La Biélorussie est le seul pays en Europe qui applique toujours la peine capitale. Cette année, trois condamnations à mort ont été prononcées et trois exécutions ont eu lieu en Biélorussie.

Un moratoire sur les exécutions en Biélorussie constituerait une première avancée positive vers l'abolition de la peine de mort dans le pays. Grâce à ce moratoire, la Biélorussie rejoindrait le nombre croissant de pays ayant éradiqué la peine de mort, que ce soit dans leur législation ou dans la pratique. Ainsi, aucune exécution n'a eu lieu dans 160 pays du monde au cours des 10 dernières années.

 

Peter Stano
Lead Spokesperson for Foreign Affairs and Security Policy
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