Je continue à suivre de près la situation dans le nord du Kosovo. La Serbie et le Kosovo doivent désamorcer sans condition la situation sur le terrain, en retirant immédiatement les unités de police spéciales et en démantelant les barrages routiers. Toute autre provocation ou action unilatérale et non coordonnée est inacceptable.

Le Kosovo et la Serbie doivent trouver des solutions pour apaiser la situation et se mettre d'accord sur la voie à suivre. L'UE soutiendra activement ces efforts. Les dirigeants aussi bien de la Serbie que du Kosovo sont pleinement responsables de tout risque pour la sécurité et le bien-être des communautés locales. J'ai insisté sur ce point au cours de mes appels avec le président Vučić et le premier ministre Kurti cette semaine.

Le dialogue mené grâce à la médiation de l'Union reste le seul moyen permettant d'aborder et de résoudre toutes les questions en suspens entre les parties, y compris celles liées à la liberté de circulation et aux plaques d'immatriculation, et j'invite instamment le Kosovo et la Serbie à en faire usage. La venue des deux négociateurs en chef à Bruxelles dans les prochains jours constitue une première étape positive. Il est essentiel que leur mandat à cette occasion soit de discuter de la voie à suivre et de trouver des solutions durables qui soient dans l'intérêt des citoyens.

Nous répétons que nous attendons à la fois du Kosovo et de la Serbie qu'ils favorisent de nouveau un environnement propice à la réconciliation, à la stabilité régionale et à la coopération dans l'intérêt de leurs citoyens. Cela est essentiel pour parvenir à un accord global et juridiquement contraignant sur la normalisation de leurs relations, qui est nécessaire pour que tous deux  progressent sur leur trajectoire européenne respective.

Je suis en contact étroit avec le secrétaire général de l'OTAN, que je remercie pour l'excellente coopération entre la KFOR et EULEX. La KFOR joue un rôle essentiel dans le soutien de la stabilité régionale dans les Balkans occidentaux.