États-Unis: le haut représentant/vice-président Josep Borrell a rencontré le secrétaire d'État Antony Blinken

Le haut représentant/vice-président Josep Borrell a rencontré le secrétaire d'État américain Antony Blinken en marge de l'assemblée générale des Nations unies (AGNU) mercredi à New York. Cette rencontre a été l'occasion d'aborder des questions relatives au programme transatlantique ainsi que l'actualité internationale pressante.
Ils se sont félicités de la déclaration commune du président Biden et du président français Macron, qui a fait suite à l'annonce récente d'un partenariat en matière de sécurité entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie et à l'annulation par l'Australie d'un contrat d'achat de sous-marins à la France. Cette déclaration contribue à clarifier la situation. Sur cette base, et sur la base de la rencontre de ce jour entre le HR/VP et le secrétaire d'État, l'UE et les États-Unis travailleront sur des mesures concrètes pour approfondir leur dialogue et leur coopération.
Tous deux ont réaffirmé l'alliance forte entre les États-Unis et l'UE. Ils se sont engagés à approfondir leurs efforts pour s'attaquer aux défis mondiaux, notamment la stabilité dans la région indo-pacifique. Ils ont souligné la pertinence des efforts de défense de l'UE, qui contribueront également à renforcer l'OTAN. Dans ce contexte, le haut représentant a rappelé la nécessité de lancer un dialogue structuré exhaustif sur la sécurité et la défense.
Le haut représentant/vice-président Borrell et le secrétaire d'État Blinken ont évoqué d'autres sujets importants d'intérêt commun, comme l'Afghanistan et l'Iran, ainsi que le plan d'action global commun (PAGC) et le dialogue entre Belgrade et Pristina. Le haut représentant/vice-président a évoqué sa coopération avec les voisins de l'Afghanistan et les critères qui détermineront le niveau de dialogue de l'UE avec les Talibans. Il a souligné l'attachement constant de l'UE à la population afghane et s'est déclaré préoccupé par la situation humanitaire et économique dans le pays.
En ce qui concerne le PAGC, le haut représentant a souligné qu'il fallait que les discussions à Vienne reprennent. Le PAGC demeure un instrument essentiel pour la non-prolifération au niveau mondial, la paix dans la région et la sécurité internationale, mais le temps pour reprendre sa mise en œuvre est compté si l'on veut qu'il produise tous les résultats voulus.
Le haut représentant et le secrétaire d'État sont convenus de poursuivre leurs discussions au cours des semaines à venir. L'UE et les États-Unis sont des partenaires uniques pour relever les défis mondiaux. Leur coopération plus étroite, fondée sur des valeurs communes, contribuera à la paix et à la sécurité internationales.