Les journalistes, qui sont nos yeux et nos oreilles sur le terrain, doivent être protégés partout et à tout moment. L'UE condamne fermement tous les actes de violence, y compris les menaces, à l'encontre de journalistes pour l'exercice de leur profession, que ces actes soient commis par des États, par des groupes organisés ou par des individus. Il ne saurait y avoir d'impunité pour de tels actes, où que ce soit.

Les journalistes et les professionnels des médias qui couvrent les conflits armés doivent être protégés conformément au droit international humanitaire. L'UE déplore l'augmentation brutale du nombre de journalistes tués ou blessés lorsqu'ils rendaient compte des conséquences dévastatrices de la guerre. Beaucoup trop de journalistes ont perdu la vie ces derniers mois en couvrant la situation à Gaza. Les journalistes continuent également d'être menacés quotidiennement alors qu'ils font état de la guerre d'agression menée par la Russie contre l'Ukraine, ainsi que des conflits au Myanmar/en Birmanie, au Soudan et ailleurs.

L'UE se déclare vivement préoccupée par la pratique consistant à refuser aux médias indépendants l'accès aux zones de conflit, qui vise à contrôler l'espace d'information et à restreindre l'accès du public à des reportages factuels et objectifs.

Dans le monde entier, les médias indépendants sont confrontés à un certain nombre de menaces existentielles. Plus que jamais, nous devons prendre des mesures décisives pour que les médias puissent exercer leurs activités dans des conditions politiques, économiques et juridiques viables. Sur son territoire, l'UE a franchi un pas important à cet effet avec l'adoption de la législation européenne sur la liberté des médias. Cette législation historique vise à renforcer la liberté éditoriale, à protéger les sources journalistiques et à améliorer la transparence de la propriété des médias dans l'UE.

L'UE reste fermement déterminée à protéger la liberté et le pluralisme des médias dans le monde entier. En défendant la liberté des médias, nous protégeons non seulement notre droit à la connaissance, mais aussi notre capacité à façonner un avenir fondé sur la vérité et l'obligation de rendre des comptes.