Coopération : plus de 52 milliards de F CFA pour renforcer le développement socio-économique du Burkina Faso

Les nouvelles conventions de financement portent sur des investissements dans des villes secondaires du Burkina (voiries, infrastructures marchandes, adduction d’eau potable, assainissement) ; le soutien aux chaînes de valeur agricoles et vertes ; le renforcement du capital humain (santé, éducation, protection sociale) ; la prévention des violences basées sur le genre et la prise en charge des victimes.
L’objectif global de cet appui de l’Union européenne est de contribuer à la stabilisation du Burkina Faso, pour améliorer les conditions de vie des populations. Ces nouvelles conventions marquent aussi l’engagement de l’UE – en synergie avec ses États membres – à demeurer aux côtés des autorités burkinabè dans leur combat pour surmonter la crise sécuritaire et humanitaire que le pays traverse.
Une approche territoriale pour un meilleur impact
Les directions régionales de l’administration seront fortement impliquées dans la mise en œuvre des activités et orienteront les projets sur le terrain. Les actions seront mises en œuvre par des agences d’exécution des États membres de l’Union européenne, des Organisations non-gouvernementales (ONG) et des agences du Système des Nations-Unies.
La stratégie de mise en œuvre repose sur une approche territoriale intégrée, c’est-à-dire en maximisant les investissements et les synergies sur un territoire défini, afin d’avoir de meilleurs impacts. Pour ces quatre conventions de financement, la zone concernée est le « triangle » Ouagadougou – Koudougou – Dédougou – Bobo-Dioulasso (le « triangle OKDB »), en plus de la région des Cascades.
Une continuité dans l’action
Les activités mises en œuvre par les nouvelles conventions de financement s’alignent sur les priorités du Burkina Faso. Elles vont compléter les activités de deux programmes qui sont déjà en cours d’exécution. En premier lieu, le Programme d’appui à la stabilisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori-Djibo qui a débuté en fin 2022, pour un montant de 50 millions d’euros. Ce programme, qui a pour zones d’action les régions du Centre-Nord et du Sahel, intervient dans le la résilience et la sécurité alimentaire des populations affectées par la crise sécuritaire, le soutien aux autorités locales dans l’accueil des Personnes déplacées internes, la cohésion sociale, la création d’emplois par le biais du soutien aux activités agro-pastorales et à la formation professionnelle.
En second lieu, l’Union européenne a entamé en 2023 un grand programme dans le « Triangle OKDB » (Ouagadougou – Koudougou – Dédougou – Bobo-Dioulasso). Ce programme de 133 millions d’euros intervient dans le renforcement des systèmes agro-alimentaires (y compris l’agroécologie), la gestion durable des ressources naturelles, l’employabilité des jeunes et des femmes, la protection sociale, la santé, l’éducation, l’eau et l’assainissement, la cohésion sociale et la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent. Les nouvelles actions, qui débuteront d’ici à la fin 2025, vont compléter et prolonger les activités en cours dans le Triangle OKDB.