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Cameroun : Un projet pour prévenir les risques chimiques et nucléaires

16.05.2019
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Le Cameroun et plusieurs autres pays d'Afrique regorgent de sites industriels dont la gestion impacte directement les populations et leur environnement. Dans le cadre d'un projet dédié, des experts camerounais et européens se sont réunis à Yaoundé du 15 au 22 mai 2019. Objectif : étudier les forces et faiblesses du cadre juridique national sur les risques chimiques liés aux sites industriels, ainsi que ceux liés au transport des matières dangereuses. Le projet est financé par l'Union européenne et mis en œuvre par le cabinet "Expertise France".

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L'initiative des Centres d'Excellence pour la réduction des risques chimiques, biologiques, radiologiques, et nucléaires (NRBC) a été lancée par l'Union européenne (UE) en 2010. Elle a pour objectif, la prévention, la préparation et la gestion des accidents dans ce secteur. Ceux-ci peuvent être de nature criminelle (trafic, vol, prolifération et sabotage), accidentelle (catastrophes industrielles et traitement des déchets) ou naturelle (pandémies, etc.). Cette action a pour but de promouvoir la coopération politique et opérationnelle aux niveaux national, régional et international.

Les actions prévues dans le cadre de ce projet sont dotées d'une enveloppe de près de 4 milliards de FCFA.  Elles visent à renforcer les compétences et la coopération des différentes parties prenantes dans 10 pays en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale; à savoir : le Cameroun, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Liberia, la Mauritanie, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.  Ces actions ont été développées par les autorités compétentes de ces pays.

Le programme porté par l'UE rassemble globalement 61 pays regroupés au sein de 8 centres d'excellence à travers le monde, dont celui pour les pays de la Façade Atlantique Africaine dont sont membres les pays susmentionnés. L'appui de l'UE permet au pays bénéficiaires de mettre en place une équipe nationale de gestion, d'élaborer des plans d'action sectoriels et de renforcer les capacités de gestion opérationnelle, à travers des projets régionaux.

Le Cameroun y participe depuis décembre 2015. Outre l'appui à l’évaluation des risques et de ses besoins, il a bénéficié de deux projets : une première phase du projet "INSTASUR" et une action sur la gestion des épidémies.

Pour les participants à l'atelier de Yaoundé, il est question d'évaluer le cadre juridique national sur le risque chimique lié aux installations classées et au transport des matières dangereuses en vue de son renforcement.

 

Lire notre Communiqué de presse :

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