L’Union européenne soutient l’initiative « Bike For Peace », pour la paix et la cohésion sociale

19.09.2020
Abidjan

Attachée aux valeurs de paix, de stabilité et de cohésion sociale qu’elle partage avec la Côte d’Ivoire, l’Union européenne, partenaire constant du pays depuis 1961, s’engage en faveur de leur préservation, en particulier en période pré-électorale. Elle soutient donc plusieurs initiatives qui s’inscrivent dans cette logique et visent à favoriser la promotion d’élections apaisées, dont « Bike For Peace ». Conçue comme une série de parcours à vélo, qui réunissent des participants issus d’horizons professionnels, religieux, sociaux, ethniques, ou politiques différents, « Bike For Peace » entend sensibiliser le grand public à la paix et à la cohésion sociale, tout en promouvant le vélo comme moyen de transport écologique.

L’initiative a été lancée le 19 septembre, en impliquant l’UNJCI (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire) pour mettre un accent particulier sur le rôle central des journalistes dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale. Elle sera ensuite déclinée avec les responsables politiques, puis avec les diplomates accrédités en Côte d’Ivoire. 

L’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Jobst von Kirchmann, se réjouit de voir les journalistes et divers acteurs des médias se réunir autour du vélo. « A l’approche de l’élection présidentielle, il me semblait important de soutenir l’initiative Bike For Peace, qui s’inscrit parfaitement dans nos actions en faveur d’un déroulement apaisé de l’élection présidentielle », a-t-il souligné, ajoutant que « les médias jouent un rôle clef dans le processus électoral. Voir une telle mobilisation des journalistes pour cette activité nous semble être un signe encourageant. »

Outre l’initiative Bike For Peace, l’Union européenne soutient plusieurs projets destinés à favoriser l’organisation d’élections apaisées, notamment par l’éducation des jeunes à la démocratie ; par des actions et campagnes de sensibilisation en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap aux processus électoraux ; par la mise en place de mécanismes d’alerte précoce pour prévenir les violences électorales ou encore par l’organisation d’une campagne de communication citoyenne sur les comportements et tendances susceptibles de causer des risques de violence politique et électorale.