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L'Union Européenne pour l'effectivité des droits humains des plus vulnérables, et des femmes en prison en Centrafrique

02.07.2019
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L'Ambassadrice, Cheffe de Délégation de L'Union européenne, madame Samuela Isopi, en présence du directeur général de la Promotion du genre, Représentant madame Aline Gisèle Pana, Ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l'Enfant, du Représentant de l’ONG Avocat Sans Frontières, monsieur Adrien Nifasha et du Doyen de la Faculté de Droit, monsieur Augustin Kongatoua, a lancé le projet européen “Contribuer à l’effectivité des droits humains, en particulier des femmes et des détenues en République Centrafricaine”.

La question des droits humains est au cœur de la construction européenne et constitue l’un des fondements essentiels de l’action extérieure de l’Union européenne et se retrouve aussi en priorité dans l'agenda du dialogue politique entre l'UE et le Gouvernement centrafricain.

C'est dans ce sens que l'Instrument Européen pour la Démocratie et les Droits de l’Hommes (EIDDH) a accordé depuis 2015 plus de 2.5 millions d’euros sous forme de subventions pour renforcer l'accès à la justice, l'aide légale et la lutte contre l'impunité. Grâce à la prochaine programmation de l’IEDDH en RCA, l'Union européenne va mettre en place pour 2019-2020 un montant supplémentaire indicatif de 1.4 million d'euros.

Le projet lancé aujourd'hui sera piloté par Avocats Sans Frontières, l’Institut Universitaire Varenne et leurs partenaires locaux cible spécifiquement des catégories des personnes les plus vulnérables en République centrafricaine : les femmes, les enfants et les jeunes de 18 à 24 ans, les victimes des violences sexuelles et des violences basées sur le genre et s’adresse également à la question de leurs droits fondamentaux en milieu carcéral.

La situation de vulnérabilité des femmes, des filles et des mineurs en RCA est une situation aussi sensible que préoccupante. Victimes d'inégalités, de violences multiples et de violation de leur droits fondamentaux, ces catégories de personnes méritent une attention particulière et l'Union européenne est prête à faire sa part et à continuer à jouer son rôle de partenaire, de bailleur et de défenseur de la justice et du droit à la justice de tous les centrafricains à tous les niveaux.

Par ailleurs, l'Union européenne est consciente que le milieu carcéral en Centrafrique, comme dans de nombreux pays dans le monde, n’échappe pas au problème de vétusté et de surpeuplement qui impacte négativement les conditions de vie des détenus. Ici encore, les femmes détenues, déjà vulnérables de par leur nature, sont les plus touchées.

L'Union européenne reste également convaincue que l'ensemble de mesures à prendre et d’actions à engager vont bien au-delà du seul champ d'intervention d'un projet comme celui-ci. C'est pour cette raison que l'Union européenne restera mobilisée aux côtés des autorités et du peuple centrafricains dans la réforme de la justice et de l'amélioration des conditions des personnes vulnérables, y compris en milieu carcéral.

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