Soutien de l’UE à hauteur de 157 M€ (100 milliards de F CFA) dans le domaine de la nutrition, dans la production agricole, de l’accès à l’eau potable, l’amélioration de l’hygiène et de l’assainissement, et la mobilité rurale.

05.06.2020

Samedi 30 mai les autorités tchadiennes ont effectué le lancement officiellement le programme « sécurité alimentaire et nutritionnelle » (SAN), entièrement financé par l’UE à hauteur de 157 M€ (100 milliards de F CFA).

Le programme « sécurité alimentaire et nutritionnelle » (SAN) est issu de la programmation concertée sous le 11ème FED et s’inscrit dans le cadre du PIN pour la période 2014-2020 et du PND 2017-2021 qui reflète les orientations stratégiques de la « vision 2030, le Tchad que nous voulons ». Il vise l’instauration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Financé par l’Union européenne, le SAN est un programme pionnier, le premier à intervenir au Tchad dans un contexte multisectoriel.

Déployé dans 5 provinces où la malnutrition sévit avec acuité (Logone Occidental, Tandjilé, Guera, Ouaddaï et Wadi-Fira), avec une approche transversale alliant plusieurs secteurs, l’UE attend des résultats tangibles dans le domaine de la nutrition mais aussi dans celui de la production agricole, de l’accès à l’eau potable, de l’amélioration de l’hygiène et de l’assainissement, et enfin de la mobilité rurale.

  • Appui à la gestion durable des ressources naturelles en particulier l’eau pour sécuriser les systèmes agro-pastoraux par la réalisation d’ouvrages/aménagements adaptés pour la mobilisation de l’eau et de la petite irrigation à travers un processus de planification locale.
  • Amélioration de l’accès aux services de santé primaire, à l’eau, à l’assainissement et l’adoption de bonnes pratiques d’alimentation et d’hygiène familiales, ainsi que la prévention de la malnutrition.
  • Appui à l’accessibilité et la mobilité rurale en vue d’un désenclavement durable des besoins et productions et marchés ruraux hebdomadaires.

L’UE affiche à travers le SAN toute sa détermination à soutenir le gouvernement tchadien dans sa lutte contre la malnutrition, le fléau sanitaire numéro un du Tchad par le taux de mortalité et par les retards de croissance cognitive.