THIS CONTENT HAS BEEN ARCHIVED

Déclaration conjointe à l'occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines

06.02.2017
Teaser

Déclaration conjointe à l'occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines

Text

À l'occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines, Mme Federica Mogherini, haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité/vice-présidente de la Commission, Mme Vĕra Jourová, commissaire pour la justice, les consommateurs et l'égalité des genres, et M. Neven Mimica, commissaire pour le développement, ont conjointement réaffirmé la détermination sans faille de l'UE en vue d'éradiquer les mutilations génitales féminines et ont fait la déclaration suivante:

«Plus de 200 millions de femmes et de filles ont été victimes de mutilations génitales féminines dans le monde, dont 500 000 en Europe. On estime que trois millions de filles dans le monde risquent chaque année de subir le même sort. Il s'agit d'une pratique préjudiciable, qui constitue une effroyable violation des droits humains, de la dignité et de l'intégrité physique des filles et des femmes. 

Dans l'Union européenne, nous consacrerons l'année 2017 à la lutte contre toutes les formes de violence faites aux femmes, notamment les mutilations génitales féminines. Il convient de protéger les femmes et les filles en Europe contre la violence et la douleur liées à cette pratique. Les enseignants, les médecins, les infirmières, les forces de l'ordre, les avocats, les juges et les agents des services d'asile jouent un rôle essentiel dans la réalisation de cet objectif. L'UE va à présent soutenir ces professionnels dans l'identification des filles susceptibles d'être victimes de mutilations génitales féminines en mettant à leur disposition une plateforme en ligne au niveau de l'UE. 

Nous protégeons aussi les femmes et les filles qui migrent en leur garantissant un accès aux soins médicaux et psychosociaux ainsi qu'une assistance juridique. La réforme de notre régime d'asile européen commun nous permettra de mieux répondre aux besoins spécifiques des femmes demandeuses d'asile ayant subi des violences à caractère sexiste ou des préjudices.

Les mutilations génitales féminines constituent un délit dans l'ensemble des États membres de l'UE et nous encourageons les pays partenaires non européens à prendre des mesures juridiques similaires. Depuis le lancement du programme UE-ONU relatif à ce problème, la Gambie et le Nigeria ont adopté une législation novatrice visant à pénaliser cette pratique. 531 300 jeunes filles ont reçu des soins liés aux mutilations génitales féminines ou une aide préventive et 2 000 communautés se sont publiquement engagées à renoncer à cette pratique préjudiciable. Nous continuerons à déployer des efforts afin que d'autres partenaires suivent la même voie et nous sommes disposés à les aider.

Outre les changements politiques et juridiques, les mutilations génitales féminines ne disparaîtront que lorsque les sociétés s'opposeront aux règles qui diffusent cette pratique et les condamneront. La Commission européenne ne soutient pas ce changement uniquement au niveau politique mais aussi sur le terrain, en associant les pères, les mères, les filles, les garçons et les responsables religieux ou ceux des communautés. Une meilleure collecte des données nationales et de nouvelles méthodes pour mesurer l'évolution des normes sociales au niveau des communautés seront développées pour aller dans ce sens tandis que des moyens financiers sont disponibles pour venir en aide aux filles et aux femmes à risque ou pour assurer l'accès aux services de soin à celles ayant subi des mutilations génitales. 

Les objectifs de développement durable sont une occasion unique de réunir et de mobiliser l'ensemble de la communauté internationale afin d'atteindre cet objectif ambitieux qu'est l'éradication des mutilations génitales féminines.

Nous avons fourni beaucoup d'efforts et nous sommes résolus à en déployer bien plus encore. Il est de notre devoir de mettre tout en œuvre pour mettre un terme à une violation qui prive les femmes de leurs droits fondamentaux et nous sommes déterminés à agir dans ce sens.»

Pour en savoir plus sur les mutilations génitales féminines et sur les mesures prises par l'Union européenne pour éradiquer cette pratique, voir Q&A et le site web de la plateforme de formation au niveau de l'UE.

Catégorie
Joint Statements
Location

Bruxelles

Topics
Human Rights & Democracy
Editorial sections
EEAS
Africa
Gambia
Nigeria
UN Geneva
UN New York
Human Rights & Democracy
Angola
Benin
Botswana
Burkina Faso
Burundi
Cameroun
Cabo Verde
République centrafricaine
Comoros
Congo (Brazzaville)
Djibouti
DR Congo (Kinshasa)
Equatorial Guinea
Eritrea
Ethiopia
Gabon
Ghana
Guinea
Guinea-Bissau
Côte d'Ivoire
Kenya
Lesotho
Liberia
Madagascar
Malawi
Mali
Mauritanie
Mauritius
Mayotte
Mozambique
Namibia
Niger
Rwanda
Sao Tome and Principe
Senegal
Seychelles
Sierra Leone
Somalia
South Africa
South Sudan
Sudan
Eswatini
Tanzania
Tchad
Togo
Uganda
Zambia
Zimbabwe
Asia
Afghanistan
Bangladesh
Bhutan
Brunei Darussalam
Cambodia
China
Hong Kong
India
Indonesia
Japan
Lao PDR
Macao
Malaysia
Maldives
Mongolia
Myanmar (Burma)
Nepal
Corée, République populaire démocratique de Corée (Corée du Nord)
Pakistan
Philippines
Singapore
South Korea
Sri Lanka
Taiwan
Thailand
Türkiye
Vietnam
Europe and Central Asia
Albania
Armenia
Azerbaijan
Belarus
Central Asia
Kazakhstan
Kyrgyz Republic
Tajikistan
Turkmenistan
Uzbekistan
Eastern Europe
Georgia
Iceland
Kosovo*
Moldova
Norway
Overseas Countries and Territories (OCTs)
Russia
Serbia
Suisse
North Macedonia
Ukraine
Western Europe
Latin America & the Caribbean
Antigua and Barbuda
Argentina
Bahamas
Barbados
Belize
Bolivia
Brazil
Chile
Colombia
Costa Rica
Cuba
Dominica
Dominican Republic
Ecuador
El Salvador
Grenada
Guatemala
Guyana
Haiti
Honduras
Jamaica
Mexico
Nicaragua
Panama
Paraguay
Peru
Saint-Kitts and Nevis
Saint-Lucia
Saint-Vincent-et-les-Grenadines
Suriname
Trinidad and Tobago
Uruguay
Venezuela
Middle East & North Africa (MENA)
Algeria
Bahrain
Egypt
Iran
Iraq
Israel
Jordan
Kuwait
Lebanon
Libya
Morocco
Oman
Palestine (*) - Occupied Palestinian Territory, West Bank and Gaza Strip
Qatar
Saudi Arabia
Syria
Tunisia
United Arab Emirates
Yemen
North America
Canada
United States of America
Pacific
Australia
Cook Islands
Fiji
Kiribati
Marshall Islands
Micronesia
Nauru
Aotearoa New Zealand
Niue
Palau
Papua New Guinea
Samoa
Timor-Leste
Tonga
Tuvalu
Vanuatu
African Union (AU)
Association of Southeast Asian Nations (ASEAN)
Organisation for Security&Co-operation in Europe (OSCE)
Paris - OECD and UN
UN Rome
Vienna - International Organisations
World Trade Organization (WTO)
Andorre
Liechtenstein
Monaco
Saint-Marin
Vatican City and the Holy See