Le MSS est le syndicat de tous les producteurs de sucre de l'île Maurice, y compris les petits et les grands producteurs ainsi que les sucreries.

Principaux faits sur le MSS:

• Fondée en 1919
• 25% de l'île est actuellement couverte de canne à sucre
• 3 sucreries sont en activité : Omnicane, Terra et Alteo
• Exportations annuelles vers l'UE : 251,146 tonnes (en 2020), soit 68,3 % du sucre total exporté par l'île Maurice
• L'UE a absorbé environ 65% des exportations totales de sucre au cours des trois dernières campagnes
• Marchés d'exportation dans l'UE : Exportations vers 22 pays de l'UE : Belgique, Bulgarie, République tchèque, Allemagne, Irlande, Grèce, Espagne, France, Croatie, Italie, Chypre, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Pays-Bas, Autriche, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovénie, Slovaquie et Suède.
• Emploi :  Environ 18 000 (quelque 8 000 au sein de l'industrie et environ 10 000 petits producteurs indépendants)

Profil de l'entreprise :

Après la Première Guerre mondiale, les planteurs se sont retrouvés dans une position délicate à la suite d'une chute du prix du sucre. Alors que le sucre était toujours vendu au Royaume-Uni, cette fois en concurrence avec des sucres provenant d'autres parties du monde, les prix ont chuté. Les planteurs ont eu du mal à réduire leurs prix car la concurrence entre eux devenait féroce. Afin d'éviter cette situation, les producteurs se réunissent en 1919.

En 1951, suite aux recommandations de la Commission économique mauricienne 1947-1948, le Mauritius Sugar Syndicate a été légalement constitué pour une période indéfinie en vertu de la Mauritius Sugar Syndicate Act 1951.

Le sucre mauricien est actuellement exporté vers quelque 55 destinations dans le monde, à savoir vers l'Union européenne (qui a absorbé environ 65% des exportations totales de sucre au cours des trois dernières campagnes), le marché régional (comprenant le Kenya, Madagascar, les Comores, l'Afrique du Sud et la Namibie - 26%), les États-Unis d'Amérique (3%), le Moyen-Orient, l'Europe de l'Est et l'Asie du Sud-Est.

Aujourd'hui, le Mauritius Sugar Syndicate est le fier gardien des sucres de canne mauriciens, y compris une gamme unique de sucres de spécialité qui sont 100% délicieux et 100% fabriqué à Maurice.

En tant qu'organe de commercialisation de l'industrie sucrière mauricienne, le MSS s'est adapté avec succès aux conditions changeantes du marché. Tout d'abord, après l'abolition du Protocole sucre ACP/UE en 2009, il a conduit l'industrie vers la production et la vente de sucres de consommation directe exclusivement. Ses ventes ont été constituées uniquement de sucres de consommation directe à partir de la récolte 2011 (à partir de sucre essentiellement brut de raffinage à l'époque du Protocole sucre).

De même, avec l'avènement de la libéralisation des quotas de production de sucre de betterave de l'UE en octobre 2017, le MSS a diversifié ses exportations vers d'autres destinations que vers la seule UE (qui était traditionnellement la destination la plus rémunératrice).

Les principaux piliers du sucre spécial « fabriqué à Maurice / Made in Mauritius » sont les suivants :

1. Salubrité

• Traitement minimal, mais sécurité alimentaire
• Contrôle par des ingénieurs expérimentés
• Pas d'arômes ou de colorants artificiels
• Absence d'additifs
• Non OGM
• Non soumis aux rayonnements ionisants

2. Goût

• Préserve le goût naturel du jus de canne 
• Gagnants de plusieurs prix du meilleur goût
• Renommés dans le monde entier pour l'intensité naturelle de leur arôme et de leur saveur
• Polyvalence d'utilisation

3. Avantages pour la santé

• Riche en minéraux, vitamines, antioxydants
• Sucre à faible indice glycémique pour convenir aux diabétiques

4. Traçabilité

• Traçabilité à toutes les étapes de la production - grâce aux codes de lot de production
• Normes rigoureuses de qualité et de sécurité alimentaire dans les sucreries
• Accréditation en matière de sécurité alimentaire

5. Développement durable

• Économie circulaire respectueuse de l'environnement : Réduire, Reproduire, Réutiliser, Recycler
• La canne à sucre est un excellent convertisseur de la lumière du soleil, ce qui permet une production maximale de biomasse Faible empreinte carbone
• Label FairTrade (commerce équitable)

6. Approvisionnement facile et pratique

• Guichet unique
• Un service client réactif
• Chaîne d'approvisionnement sécurisée, sans risqué
• Passion pour la satisfaction du client
• Fidélisation des clients et partenariat à long terme

L'UE a soutenu la restructuration et l'adaptation spécifiques du secteur sucrier mauricien par le biais de nombreux programmes, à savoir la stratégie de réponse de l'UE pour le sucre, les mesures d'accompagnement pour les pays signataires du protocole sur le sucre (AMSP), l'aide budgétaire sectorielle (SBS), et un soutien a également été apporté au volet énergétique de la stratégie d'adaptation pluriannuelle de Maurice (MAAS).

Principales réalisations au fil des années :

• 400 ans d'histoire de la culture de la canne à sucre
• 40 ans d'expérience dans la production de sucres de canne spéciaux
• Empreinte carbone de la ferme au port : 0,36 kg CO2e par kg de sucres raffinés et spéciaux / Empreinte carbone nette de la ferme au port (après production d'électricité à partir de la bagasse) : 0,17 kg CO2e par kg de sucre.

Comment l'APE a-t-il aidé ?

« Malgré l'abolition du Protocole sucre et de ses prix garantis en 2009, le sucre mauricien a continué à bénéficier d'un accès en franchise de droits et de quotas au marché de l'UE dans le cadre de l'APEi avec une marge de préférence de 419 euros par tonne. Étant donné que le marché de l'UE comporte généralement une prime de prix par rapport au prix du marché mondial, il est resté une destination plus attrayante pour le sucre blanc raffiné de Maurice (sauf après la suppression des quotas de production de l'UE en 2017). C'est également un marché sophistiqué en ce qui concerne la demande de sucres spéciaux à haute valeur ajoutée et il a absorbé au moins 50 % de sa production annuelle. »

« S'il n'y avait pas eu l'APEi, c'est-à-dire en l'absence d'une marge de préférence pour les sucres mauriciens, les exportations vers l'UE auraient été beaucoup plus faibles et l'industrie sucrière elle-même aurait pu se contracter considérablement (et probablement disparaître) »

Mauritius Sugar Syndicate

M Devesh Dukhira, Chief Executive Officer