Cette marche silencieuse a marqué le point culminant de la campagne « Rise & Shine », campagne de sensibilisation et d'action collective lancée par la Délégation le 8 mars dernier autour de différentes actions, notamment une exposition de photos, des débats, des interviews et la diffusion de vidéos.
La marche a permis de réunir la Ministre de l'Egalité de Genre et du Bien-être de la Famille, l'Ambassadeur de France, d'autres chefs de mission diplomatique, des femmes membres du Parlement de tous les partis politiques, des défenseurs des droits de l'homme, des jeunes et des enfants, des citoyens engagés, des ambassadeurs de la campagne « Rise & Shine » et des membres du personnel de la Délégation. Malgré un soleil de plomb, vêtus de t-shirts blancs, ils ont marché ensemble pendant plus d'une demi-heure. Ils ont ensuite déposé des fleurs blanches pour dessiner le symbole de la femme sur le parvis de la Mairie, signe de leur engagement fort contre la violence envers les femmes.
Dans son allocution d'ouverture, l'Ambassadeur a rappelé le nombre "intolérablement élevé" des féminicides dans le monde et à Maurice (8 féminicides au cours des deux derniers mois). C'est face à la recrudescence de cette violence que l'Union européenne a organisé cette marche pour rendre hommage à toutes les victimes, sensibiliser le public à l'importance des droits des femmes et encourager tous les participants à unir leurs forces pour apporter des changements durables. L'Ambassadeur a rappelé que l'Union européenne est un ardent défenseur de la cause des droits des femmes et des filles et travaille en Europe et dans le monde entier pour contribuer à amener un changement positif.
Afin de poursuivre son action et de marquer le début des 16 jours d’activisme, la Délégation a organisé, le 25 novembre, un débat sur la violence faite aux femmes. 60 personnes y compris des représentants des organisations de la société civile et des femmes qui ont été victimes de violences, ont participé au débat. Les échanges entre intervenants et participants ont permis de susciter une réflexion sur les lacunes de la lutte contre la violence faite aux femmes et sur les solutions pragmatiques qui doivent être prises pour mieux protéger les femmes et les filles.