Discours de S.E. Mme Cécile Abadie, Ambassadrice, cheffe de la Délégation de l’Union européenne au Gabon

à l'occasion de la clôture de l'atelier de renforcement des capacités sur l'élaboration d'un dispositif législatif et constitutionnel

Libreville, le 22 juin 2024

media/108627

Monsieur le 1er Vice-Président de l’Assemblée nationale de la Transition,

Monsieur le 3ème Vice-Président du Sénat de la Transition,

Honorables membres du Parlement de la Transition,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants du corps diplomatique,

Monsieur le Directeur régional de l’Institut International pour la Démocratie et l’Assistance Electorale,

Madame la Directrice, représentante de Monsieur le Secrétaire Général de l’Union interparlementaire,

En vos qualités, grades et rangs respectifs,

C’est un honneur et un plaisir d’être aujourd’hui, ici, avec vous. J’avais souhaité participer à la session d’ouverture, mais j’étais retenue à l’étranger.

En soutenant le séminaire, qui vous a occupés pendant trois jours, sur les processus d’élaboration des constitutions organisé par l’initiative de l’Institut International pour la Démocratie et l’Assistance Electorale (IDEA International) et l’Union interparlementaire, l’Union européenne avait l’espoir d’apporter une contribution, modeste, au processus d’élaboration de la nouvelle Constitution du Gabon, que vous, Parlementaires, avez vocation à mener de manière souveraine, indépendante et éclairée. Notre ambition, poursuivie à travers l’Initiative Equipe Europe Démocratie (Team Europe Democracy – TED), et grâce à un financement spécifique apporté par les Pays-Bas, était d’appuyer une activité qui devait : i) renforcer les capacités des membres des deux chambres en matière de travail parlementaire dans l’élaboration des constitutions en contexte de transition politique ; ii) familiariser les membres des deux chambres avec la procédure d’élaboration de la constitution dans le cadre de la transition politique au Gabon ; iii) permettre aux membres des deux chambres de s’approprier le contenu des règles de procédure de l’Assemblée constituante ; iv) et permettre un partage d’expériences régionales et internationales en matière de défis et opportunités rencontrées par les assemblées constituantes dans les processus de transition. Ce qui nous avait encouragés à appuyer le séminaire était qu’il devait permettre des échanges de substance et des partages d’expériences, sans se montrer prescriptif. Je crois – et en tout cas j’espère - que l’objectif a été atteint, et que l’atelier aura été bénéfique pour chacun des participants, mais c’est bien sûr à vous qu’il appartient d’en faire le jugement.

Je souhaite saluer l’engagement des autorités de la Transition, et en particulier de M. le Président de l’Assemblée nationale et de Mme la Présidente du Sénat, qui à travers ce séminaire ont mis à disposition des Parlementaires un outil pour se préparer à mener au mieux les travaux devant mener à l’adoption d’une nouvelle Constitution.

Permettez-moi, aussi, d’exprimer des remerciements appuyés à l’Institut International pour la Démocratie et l’Assistance Electorale (IDEA International) et à l’Union interparlementaire, pour l’excellente initiative, menée au bon moment, et dans les meilleures conditions, alors que le Gabon s’apprête à fixer les contours de sa nouvelle organisation constitutionnelle et se prépare pour des échéances électorales cruciales. L’Union européenne se réjouit de travailler avec des partenaires de cette qualité.

Avant de conclure, je souhaite réitérer que l’Union européenne restera à l’écoute des besoins qui pourraient être exprimés pour créer des conditions favorables à un scrutin libre et équitable et pour en observer l’intégrité, dans la mesure où cela semblera opportun aux autorités de la Transition.

Je vous remercie de votre attention.